top of page

Les types de kystes cutanés

kyste-epidermique.jpg

Le kyste épidermique

Il existe différents types de kystes cutanés selon qu’ils se développent à partir de l’épiderme, d’une glande sébacée, du bulbe ou de la gaine d’un poil, d’une glande sudoripare… Si l’histologie de ces kystes est souvent quelqu’un peu différente, leurs aspects clinique et évolutif sont assez semblables.

Le kyste épidermique (ou épithélial ou infundibulaire) est le plus fréquent.

Il se développe aux dépens de l’épiderme qui continue à sécréter la kératine et le sébum. On appelle souvent ce kyste, kyste sébacé ce qui est une fausse appellation. Il s’agit le plus souvent d’un kyste d’inclusion par invagination de l’épiderme et qui contient surtout de la kératine et peu de sébum.

Le kyste sébacé est lui développé à partir d’une glande sébacée qui est située le plus souvent à la base de la tige du poil et qui fait partie de l’appareil pilosébacé. Ce kyste ne contient que du sébum et ressemble en tous points au kyste épidermique.

Ces kystes sont susceptibles de s’infecter et de s’abcéder.

Leur traitement est chirurgical emportant la paroi du kyste, son contenu et l’orifice de communication avec l’extérieur (ou pertuis).

L’évacuation simple du contenu expose à une récidive presque certaine.

Le pilomatrixome

Le pilomatrixome, anciennement appelé épithélioma calcifié de Malesherbes, est un kyste cutané développé aux dépens de la racine du poil et plus précisément de la matrice germinale pilaire qui entoure le follicule pileux et est constitué de kératinocytes et de mélanocytes qui se divisent de façon incessante afin de constituer les différentes parties du poil et notamment la kératine.

On retrouve ce kyste dans la partie supérieure du corps, surtout la tête et le cou, voire les membres supérieurs et particulièrement avant l’âge de 10 ans (40 % des cas) mais rarement après 20 ans.

L’aspect clinique ressemble à un nodule arrondi, dur, indolore, bien limité, recouvert par une peau normale, parfois rouge ou bleutée.

Habituellement unique, il existe des formes multiples familiales pouvant être un des signes de la dystrophie myotonique ou du syndrome de Gardner.

Si le diagnostic est évoqué cliniquement, c’est définitivement l’examen histologique qui confirme le diagnostic.

Il s’agit d’une tumeur bénigne même si certains cas de transformation maligne en carcinome ont été évoqués mais sont actuellement discutés.

Le traitement est chirurgical par exérèse complète et systématique.

blog-tumeur-pilomatrixome.jpg
blog-tumeur-loupe.jpg

Le kyste trichilemmal proliférant

Le kyste trichilemmal proliférant, plus communément appelé loupe du cuir chevelu, est un kyste contenant de la kératine, développé à partir de la racine d’un cheveu.

Il touche particulièrement les personnes âgées de plus 50 ans et au niveau de la face postérieure du cuir chevelu.

Il est de consistance ferme, parfois nodulaire, unique ou multiple.

La peau en regard présente un aspect normal, parfois rosé, et pouvant devenir glabre.

Il est dans l’immense majorité des cas bénin mais l’on a rapporté une cinquantaine de cas malins, le kyste trichilemmal ayant dégénéré en canceret pouvant induire des métastases cérébrales.

L’exérèse de cette lésion est obligatoire, chirurgicale, complète, avec analyse histologique systématique.

Le kyste pilonidal

Le kyste ou sinus pilonidal (pilus : poil, nidus : nid) est un granulome sous-cutané contenant des poils situé le plus souvent au niveau du sacrum, dans le sillon inter fessier.

Il s’agit au départ d’une petite fossette située entre les deux fesses présente seulement chez certains individus.

Des poils pénètrent dans cette fossette, créent un trajet fistuleux s’ étendant en profondeur jusqu’à l’os et particulièrement vers le haut du sillon inter fessier.

Les poils peuvent alors être prisonniers sous la peau et créer une réaction à corps étranger sous forme d’un granulome inflammatoire, sorte de masse arrondie et ferme.

Cette maladie se retrouve le plus souvent chez l’adulte jeune, à la fin de la deuxième décade, et dans 3 cas sur 4 chez l’homme.

Il s’agit d’une maladie rare (0,25 sur 1000), favorisée par une pilosité importante, une surcharge pondérale, un pli interfessier profond, la position assise plusieurs heures par jour avec des frottements fréquents , voir des formes familiales.

raie-exerese.jpg

LE CABINET

10, rue Quentin Bauchart

75008, Paris, France

LES HORAIRES

Du lundi au vendredi : 8h-19h

Le samedi : 8h-12h

NOUS CONTACTER

cabinethilligot@gmail.com

T: 01 47 20 54 52

bottom of page