Ce cancer représente 1% des cancers cutanés, mais en revanche, plus de 2/3 des décès par tumeurs cutanées.

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Le mélanome présente deux aspects possibles : soit plan, superficiel (ou SSM), soit nodulaire. Plus de 7 000 nouveaux cas de mélanome apparaissent en France chaque année. Ce chiffre est en constante et rapide augmentation.

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Le pronostic de cette tumeur dépend de la précocité du diagnostic et du traitement.

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En effet, ce sont l'épaisseur de la tumeur, mesurée en mm, et sa localisation, qui sont les deux éléments majeurs du pronostic.

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LES FACTEURS DU PRONOSTIC :

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La prévention est essentielle car, nous l'avons vu, de la précocité du diagnostic dépend, en grande partie, le pronostic. Cette tumeur semble d'abord avoir une phase d'extension superficielle, sans risque de métastases, puis elle envahie ensuite le derme vers la profondeur : c'est la phase nodulaire, qui elle est métastasiante.

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Deux critères pronostiques sont fondamentaux :

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   - l’indice de Breslow, qui représente l’épaisseur maximale de la tumeur mesurée en millimètres et représente le facteur pronostic essentiel :

      - inférieur à 1 mm : bon pronostic ;

      - supérieur à 2 mm : pronostic plus réservé ;

      - le siège de la lésion, par ordre de gravité croissante : jambe, tronc,         cou et tête.

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A part ces deux critères pronostiques fondamentaux, il faut citer le niveau de Clark, qui est le niveau d'invasion histologique de la peau en profondeur :

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   1 : épiderme ;

   2 : derme papillaire superficiel ;

   3 : derme papillaire complet ;

   4 : derme réticulaire ;

   5 : atteinte de l’hypoderme ;