top of page

Le carcinome

spinocellulaire

Introduction

blog-tumeur-main.jpg

Le carcinome spinocellulaire ou épidermoïde se présentent sous 2 formes assez caractéristiques :

     -soit, le plus souvent, sous forme d’un nodule jaunâtre ou rougeâtre souvent ulcéré en son centre ;

     -soit sous forme d’association de zones de petits bourgeons rouges et d’ulcérations de la peau qui saignent facilement.

Ce carcinome est caractérisé histologiquement par une production exagérée de kératine et surtout par sa prédisposition à survenir sur des lésions cutanées préexistantes.

Il se développe plus tardivement que le basocellulaire, souvent chez des adultes de 60–65 ans , dont l’exposition solaire a été intense et répétée, certaines professions étant plus exposées. Conséquemment, il touche préférentiellement, comme le carcinome basocellulaire, les zones du corps exposées au soleil: visage, mains et avant-bras. Il peut aussi toucher les muqueuses : lèvre inférieure, pénis, vulve et anus. La forme muqueuse de la lèvre inférieure doit être enlevé car le risque de métastases est, pour certains, de 20 %.

Il faut savoir le différencier du kératoacanthome, lésion bénigne, de croissance rapide, formant également un nodule dont le sommet révèle une dépression et qui régresse souvent spontanément.

Le carcinome spinocellulaire se développe souvent sur une lésion préexistante :

 

   - les kératose actiniques (ou séniles) sont les plus fréquentes : elles

touchent les zones découvertes des sujets à la peau claire (visage, cou, décolleté) et sont souvent la conséquence de l’exposition solaire. Ce sont des macules, légèrement pigmentées, granuleuses, recouvertes d’un enduit kératosique ou squameux, pouvant évoluer vers des croûtes.

Au début, elles se palpent plutôt qu’elles ne se voient. Toutes les lésions de kératose solaire ne se transforment pas en épithélioma spinocellulaire. Il faut néanmoins les traiter en les brûlant avec de l’azote liquide ou en appliquant localement une crème telle l’Iniquimode (Aldara*) ou plus rarement le 5 fluoro uracile (Efudix), plus difficile de maniement et aux complications plus fréquentes;

​   - la maladie de Bowen : qui est un véritable épithélioma in situ érythémato squameux à bords souvent nets et dégénérant en spinocellulaire. Son exérèse est obligatoire;

   - les lésions cutanées chroniques : brûlures, ulcères , cicatrices, radiodermites après radiothérapie, peuvent avec le temps, dégénérer en spinocellulaires. Il faut y penser. Il s’agit habituellement d’une lésion hémorragique reposant sur un socle induré et formant des bourgeons et des ulcérations;

   - les infections virales : comme le papillomavirus (ou HPV) qui serait , pour certains, à l’origine des cancers spinocellulaires au niveau des muqueuses, notamment génitale, mais aussi de 10 à 15 % des spinocellulaires cutanés .

   - enfin le tabac : facteur important d’apparition du carcinome spinocellulaire surtout au niveau des lèvres de la bouche.

Le traitement est identique à celui des carcinomes basocellulaires avec deux particularités :

   -  nécessité d’une exérèse chirurgicale souvent plus large de 5 à 10 mm des berges ;

   - recherche systématique de ganglions cliniquement et éventuellement par échographie ou I.R.M.

Les facteurs favorisants

tumeur-keratose-2.jpg
blog-tumeur-bowen.jpg

LE CABINET

10, rue Quentin Bauchart

75008, Paris, France

LES HORAIRES

Du lundi au vendredi : 8h-19h

Le samedi : 8h-12h

NOUS CONTACTER

cabinethilligot@gmail.com

T: 01 47 20 54 52

bottom of page