top of page

les techniques

exérèse/suture et lambeaux

tumeur-lambeau-accolement.jpg

Introduction

En matière de traitement des tumeurs cutanées, quelque soient leurs localisations, 3 techniques peuvent être utilisées pour combler la perte de substance engendrée par l’ablation de la tumeur :

     - la greffe cutanée : qui est pour moi peu utilisée car elle laisse souvent une cicatrice large et souvent dépigmentée, blanchâtre;

     - l’exérèse/suture fusiforme simple, qui doit être utilisée chaque fois que possible;

     - enfin, les lambeaux cutanés avec une particulière attention pour le lambeau d’accolement ou Adhesion Flap de technique personnelle et que j’utilise chaque fois que possible car il évite l’élargissement secondaire de la cicatrice. Mais de très nombreux autres lambeaux peuvent être utilisés, selon la localisation de la tumeur, notamment au niveau du visage.

La greffe cutanée

Le principe est de prendre de la peau dans une autre région du corps et de l’appliquer sur la perte de substance secondaire à l’ablation de la tumeur.

Cette greffe peut avoir une épaisseur très variable,  de la peau totale jusqu’à un fragment très superficiel (2 à 3/10).

Cette peau est alors fixée solidement, le plus souvent par un bourdonnet , qui applique parfaitement la greffe dans la perte de substance.

Ce bourdonnet est laissé en place habituellement 5 jours.

La technique est simple mais le résultat souvent décevant, la zone greffée étant souvent dépigmentée et donnant une cicatrice large et très visible.

Cette technique n’est utilisée qu'en cas de tumeurs volumineuses chez des patients très âgés ou lors de certaines exérèses complémentaires larges en matière de mélanomes.

carcinome-8.jpg
tumeur-suture-simple.jpg

L'exérèse/suture

simple

C’est la technique qui doit être employée chaque fois que possible car c'est la moins délabrante.

Néanmoins, elle n’est possible que pour des tumeurs relativement peu développées :

   - inférieure à 1 cm de diamètre sur le visage à l’ exception des régions péri orificielles (paupières, lèvres, narines);

   - inférieure à 2 cm sur le cuir chevelu et sur la face antérieure de la jambe;

   - inférieure à 3 ou 4 cm sur le reste du corps et beaucoup plus si l’on effectue, non plus une suture simple, mais un lambeau d’accolement selon une technique personnelle.

Dans les autres cas, il faut utiliser des lambeaux.

Les autres lambeaux

La perte de substance engendrée par l’exérèse de la tumeur est comblée par de la peau qui , le plus souvent, entoure cette perte de substance (lambeaux locorégionaux).

Cette peau, qui entoure la perte de substance, est décollée et mobilisée selon divers mouvements (rotation, avancement, translation).

Cette peau, enfin, reste toujours vascularisée par des communications superficielles (le pédicule du lambeau) qui ne sont pas coupées du reste du corps, à l’inverse d’une greffe.

 

Conséquemment, la couleur du lambeau est identique celle de la peau alentour ce qui rend la reconstruction peu visible à condition que les incisions soient parfaitement orientées dans les rides, les plis de flexion et les lignes de Langer du visage.

tumeur-lambeau-bilobe.jpg

LE CABINET

10, rue Quentin Bauchart

75008, Paris, France

LES HORAIRES

Du lundi au vendredi : 8h-19h

Le samedi : 8h-12h

NOUS CONTACTER

cabinethilligot@gmail.com

T: 01 47 20 54 52

bottom of page